Toulouse Immobilier

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Mot-clé - Carte T

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vendredi 20 avril 2012

Jurisprudence : la détention d'une Carte professionnelle est obligatoire pour que l'agent immobilier (ou chasseur immobilier) puisse prétendre à une commission


Droit Immobilier - Jurisprudence : agent immobilier (ou chasseur immobilier) – la détention de la Carte professionnelle est indispensable pour avoir droit à une commission, percevoir des honoraires.


Une personne effectuant une transaction immobilière en se présentant comme agent immobilier (ou chasseur immobilier) doit agir avec un mandat écrit et, conformément à la Loi Hoguet, être détenteur d'une carte professionnelle (Carte T délivrée par le service de la Préfecture compétente aux personnes ayant les diplômes requis ou le minimum d’expérience exigée par la législation) ou d'un agrément préfectoral (pour les agents commerciaux rattachés à une agence immobilière ou société de chasseurs immobiliers).

Si tel n’est pas le cas, elle ne peut pas prétendre à des honoraires, à une commission.

La 1ére Chambre civile de la Cour de Cassation confirme cette jurisprudence dans un arrêt récent du 5 avril 2012 (Décision attaquée : Cour d'appel de Nîmes du 6 janvier 2011).

L’intégralité de l’arrêt, dont les moyens produits, est consultable sur le site Légifrance : n° de pourvoi : 11-15569.

Droit immobilier Toulouse



vendredi 24 février 2012

Magazine Capital mars 2012 : la FFCI, Fédération Francaise des Chasseurs Immobiliers, est à l'honneur.


FFCI - Fédération Française des Chasseurs Immobiliers

 

Le Magazine Capital n°246 du mois de mars 2012 fait honneur à la Fédération Française des Chasseurs Immobiliers.

 

Sur les intérêts de cette profession dédiée au conseil et à la recherche de bien immobilier (appartement, maison, etc.) connue aussi sous le nom de chasseur d'appartement ou de coach immobilier ; sur les exigences légales pour l’exercer, à savoir dans le respect de la Loi Hoguet (nécessité d’être détenteur d’une Carte Professionnelle, dite Carte T, délivrée par les Préfectures ; interdiction pour le chasseur en immobilier de percevoir des honoraires avant la signature de l’acte authentique de vente chez le Notaire ; obligation de signer un mandat de recherche écrit, etc.) ; sur cette Fédération de chasseurs immobiliers qui regroupe des professionnels de l’immobilier qualifiés, travaillant selon une charte déontologique respectueuses et protectrices des acquéreurs ; sur le maillage territorial de la FFCI, en l’occurrence des chasseurs d’immobilier implantés sur l’ensemble du territoire national (c’est le cas en Midi-Pyrénées avec la Société DOMICILIUM chasseur immobilier Toulouse qui, du reste, est le représentant Sud-Ouest de la FFCI et dont un de ses gérants en est le Secrétaire national), voir  le magazine Capital spécial immobilier de ce mois de mars 2012 : Magazine Capital mars 2012 - Fédération Française des Chasseurs Immobiliers - FFCI


lundi 4 juillet 2011

Droit immobilier : agent immobilier et chasseur immobilier, des activités professionnelles strictement réglementées


La transaction immobilière est une activité professionnelle strictement réglementée.

Agent immobilier(au service des vendeurs) ou chasseur Immobilier(au service des acquéreurs) sont, en effet, des professions régies par la loi Hoguet (Loi n°70-9 du 2 janvier 1970 réglementant les conditions d'exercice des activités relatives à certaines opérations portant sur les immeubles et les fonds de commerce) et son décret d’application (Décret n°72-678 du 20 juillet 1972 fixant les conditions d'application de la loi n° 70-9 du 2 janvier 1970 réglementant les conditions d'exercice des activités relatives à certaines opérations portant sur les immeubles et fonds de commerce).

Ceux qui l’exercent sont donc titulaires de la Carte T (possibilité de l’obtenir sur la base de certains diplômes requis ou une expérience professionnelle - voir les textes de lois précités) ; à défaut, ils sont salariés au sein d’une Agence immobilière ou d’une Société de Chasseur immobilier (donc dans un rapport hiérarchique vis-à-vis de leur employeurs les ayant recrutés) ou alors exercent en tant qu’agent commercial d’une agence immobilière ou d’une société de chasseur immobilier (donc indépendant par rapport au détenteur de la Carte T précitée, mais tout de même rattaché à ce dernier sans lequel leur existence et activité n’auraient pas d’existence juridique).

Dans le cas contraire, l’activité de celui qui se présente comme un agent immobilier ou un chasseur immobilier n’est pas légale.

Pour obtenir cette Carte T, délivrée par la Préfecture où se trouve le siège de l’agence immobilière ou de la société de chasse immobilière, l’agent immobilier ou le chasseur immobilier doivent être détenteur d’une Assurance Responsabilité Professionnelle et d’une Attestation de Garantie Financière (les différents syndicats ou organismes délivrant cette assurance et attestation sont, notamment, le SNPI, la FNAIM ou encore la SOCAF).

Agent en immobilier ou chasseur d’appartement, ces acteurs du marché immobilier ne doivent en aucun cas être rémunérés avant la signature de l’acte authentique de vente rédigé par un notaire.

De fait, les frais dits de dossier ou les frais de reportage ou les frais de commercialisation des biens sont interdits.

La rémunération, les honoraires, de l’agent immobilier ou du chasseur d’immobilier ne peuvent intervenir qu’une fois leur mission remplie, donc lorsque leur client est satisfait (bien vendu pour l'agent immo, bien acheté pour le chercheur immobilier).

Le travail de commercialisation de l’agent immobilier ne peut se faire que sur la base d’un mandat de vente écrit et signé par l’agence et le ou les propriétaires.

Le travail de recherche du chasseur immobilier ne peut se réaliser que sur la base d’un mandat de recherche également écrit et signé par le chasseur en immobilier et son client acquéreur.

Avant de recourir à un agent immobilier ou à un chasseur immobilier, il convient donc de vérifier que les obligations légales sus évoquées sont scrupuleusement respectées... dans le cas contraire, mieux vaut s'adresser à un véritable professionnel qui remplira toutes les conditions imposées par le législateur... dans l'intérêt des vendeurs et des acquéreurs.



vendredi 4 février 2011

"L’Essentiel de l’Immobilier », n°1 du Conseil immobilier, présente le métier de chasseur immobilier


Revue de presse :

Dans son dernier numéro (trimestriel de janvier/février/mars), « L’Essentiel de l’Immobilier », n°1 du Conseil immobilier, présente le métier de chasseur immobilier.


Quelques points importants :

-       un métier encadré par la Loi Hoguet,

-       une activité de recherche de biens immobiliers nécessitant la Carte T (Carte professionnelle délivrée par les Préfectures),

-       la signature d’un mandat de recherche écrit pour chercher un appartement, une maison, un local professionnel, un immeuble, un terrain ou tout autre type de bien immobilier,

-       une interdiction formelle d’encaisser des frais de quelque nature que ce soit avant la réalisation de la mission (le chasseur immobilier est rémunéré le jour de la signature de l’acte authentique de vente chez le notaire, lorsque son client devient propriétaire).


L’essentiel de l’immobilier met en avant la Fédération Française des Chasseurs Immobilier (FFCI) dont les membres (quelque soit leur dénomination : chasseur d’appartement, coach immobilier, chercheur de biens, chercheur immobilier, etc.) adhérent à une charte déontologique respectant scrupuleusement la législation précitée, etc.


Répartis dans toute la France, les chasseurs immobiliers FFCI sont représentés sur l’ensemble du territoire.


"L’Essentiel de l’immobilier" répertorie les principaux chasseurs immobiliers dans chaque grande ville.


A Toulouse et en Haute-Garonne, il s’agit de la Société DOMICILIUM : chasseur immobilier Toulouse dont son gérant est, du reste, le secrétaire national de la FFCI.


Pour en savoir plus, voir l’article de « L’essentiel de l’Immobilier » : L'Essentiel de l'Immobilier - Chasseur Immobilier - FFCI - Domicilium

FFCI  FFCI - chasseur immobilier Toulouse chasseur immobilier Toulouse : www.domicilium.fr

mardi 9 novembre 2010

Mensuel Capital : un article sur le métier de Chasseur Immobilier... des erreurs à corriger !

Dans un numéro spécial sur l’immobilier du mois de septembre dernier, le mensuel Capital a consacré un article aux chasseurs immobiliers aussi dénommés chasseurs d’appartements, chercheurs de biens immobiliers ou encore coachs immobiliers).


Un certain nombre d’informations sur cette activité relativement nouvelle en France y figure… elles sont à rectifier d’urgence !

Parmi elles :

-       « Si certains descendent à 200000 euros,  mieux vaut disposer d’au moins 300000 euros pour un service sur mesure… ».  Selon les villes, le type de clientèle visé, il va de soit que cette information est erronée.

Ce qui est vrai à PARIS (et encore des nuances existent aussi dans la Capitale entre les différents chasseurs immobiliers) ne l’est pas forcément en province.

Les prix immobiliers pratiqués n’étant pas les mêmes, des recherches autour de 100 000 Euros (voire moins) sont fréquentes en province. Par exemple des investisseurs à la recherche d’un studio, T1 ou T2 (selon les quartiers) pour de la location à des étudiants (ou pour leurs enfants étudiants).

A Toulouse ainsi, la Société DOMICILIUM - chasseur immobilier historique et numéro 1 dans la ville rose et en Haute-Garonne - recherche toutes catégories d’appartements, y compris des petites surfaces dans l’hyper centre ville ou autour des campus notamment.

De la même manière, en première couronne ou deuxième couronne de Toulouse, nombre d’appartement (T3 ou T4) ou de petite maison peuvent se trouver dans des budgets oscillant entre 200 000 Euros et 300 000 Euros.

Là encore, tout dépend du style de bien immobilier souhaité, de l’époque de construction, de sa localisation exacte, de son état général, de son environnement, de la proximité ou non des transports en commun, etc.

 

-       Autre erreur… : « N’attendez pas du chasseur qu’il négocie un rabais avec le vendeur, ce n’est pas son job ». C’est exactement l’inverse.

La connaissance du marché de l’immobilier du chasseur d’appartement, son expertise, ses outils et son expérience font qu’il négocie au mieux les intérêts de son client acquéreur

Du reste, ce savoir faire général - le chasseur immobilier (tout au moins celui qui est détenteur de la Carte T, qui travaille conformément à la Loi Hoguet, avec un mandat de recherche, qui n’est rémunéré qu’à l’accomplissement de sa mission, etc.)  est un professionnel du marché - est une des raisons pour lesquelles les acheteurs recourent à un chasseur immobilier.

Véritable conseil et coach immobilier, celui-ci défend les intérêts de son client dans la globalité de son projet… jusqu’à ce que ce dernier devienne propriétaire.

-       Certains chasseurs demandent des « frais de dossier ». 

Nouvelle (grave) erreur… Toute transaction immobilière via l’intermédiaire d’un professionnel de l’immobilier est régie par la loi Hoguet et son décret d’application.

Or cette législation impose, entre autre, qu’aucune rémunération, de quelque nature que ce soit, ne peut être perçue en dehors des honoraires contractualisés dans un mandat de recherche écrit et dus, uniquement, le jour de la signature de l’acte authentique chez le notaire.

Dans l'intérêt des acquéreurs que le législateur entend logiquement protéger de pratiques abusives, tous frais dits de dossier, de reportage, de visite, etc. sont donc strictement interdits.

Les chasseurs immobiliers membres de la Fédérations Française des Chasseurs immobiliers (FFCI), tel que, à TOULOUSE, la Société DOMICILIUM - chasseur immobilier en Haute-Garonne -, respectent scrupuleusement cette législation.

Domicilium chasseur immobilier Toulouse
FFCI - chasseurs immobiliers


jeudi 28 octobre 2010

Le chasseur immobilier ou chasseur d'appartements et la loi Hoguet

Le chasseur immobilier ou chasseur d’appartement et la loi Hoguet

 

 

Interrogée sur ce point en 2008 par un député, la Ministre de la Justice de l’époque a considéré que les chasseurs immobiliers ou chasseurs d'appartements pouvaient être soumis à la loi Hoguet (Loi n° 70-9 du 2 janvier 1970) et à son décret d’application (Décret n°72-678 du 20 juillet 1972) qui réglementent les conditions d'exercice de l'activité desprofessionnels de l’immobilier (Rep. Min. n° 20525, JOAN Q, 12 août 2008, p. 6987).

 

Il s'agirait du cas où ces chasseurs immobiliers - chasseurs d'appartements se livreraient à titre habituel à des opérations d'entremise énumérées à l'article 1er de la loi précitée, à savoir notamment, des opérations portant sur les biens d'autrui et relatives à l'achat, la vente, l'échange, la location ou sous-location, saisonnière ou non, en nu ou en meublé d'immeubles bâtis ou non bâtis.

 

C’est là une position logique puisque ces chasseurs immobiliers ou chasseurs d'appartements interviennent alors sur le marché de l’immobilier en tant que professionnels de l’immobilier répondant, de fait, à toutes les obligations légales régissant ces professionnels.

 

En effet, la Ministre constate que les chasseurs de biens, en pratique, effectuent le plus souvent leurs recherches auprès des agences immobilières, se rémunèrent par le biais d'un partage de la commission perçue par celles-ci et proposent leurs services pour la négociation du prix et l'assistance dans les démarches d'acquisition (promesses de vente ou d'achat, signature finale).

 

Dans ce cas, ils doivent répondre aux conditions d'exercice imposées par la loi Hoguet, à savoir, notamment : détenir une carte professionnelle et justifier d'une Garantie financière et d'une assurance Responsabilité Civile Professionnelle.

 

En revanche, selon la Ministre, l'activité reste libre si la mission du chasseur de biens est strictement limitée à l'exécution rémunérée directement par son client d'une prestation de recherche d'un bien, cette activité demeure alors hors du champ d'application de la législation.

 

 

Cette analyse est claire… mais pourtant revendiquée par des (pseudos) chasseurs immobiliers pour contourner la loi et, ce faisant, porter préjudice aux professionnels de l’immobilier et aux acquéreurs.

 

En effet, cette interprétation ministérielle laisse la porte ouverte à un exercice de recherche immobilière pas des personnes, dans les faits, incompétentes.

Est-il besoin pourtant de rappeler, à ce sujet, une jurisprudence classique :

« ... Se rend coupable d'exercice des fonctions d'agent immobilier sans carte professionnelle le prévenu "expert évaluateur" qui participe, même de façon occasionnelle ou accessoire, à des opérations portant sur les biens d'autrui et relatives à l'achat ou la vente ou la location-gérance d'immeubles et de fonds de commerce, procède seul à la visite des lieux, et fait office d'intermédiaire lors des opérations de négociation... » (Cour d'appel d'Aix-en-Provence, chambre correctionnelle, 24 janvier 2001).

 

 

Il va de soit que si des prétendues chasseurs de biens immobiliers ne signent pas de mandat de recherche, c’est tout simplement qu’ils n’ont pas la possibilité de le faire car il n’ont pas pu obtenir la Carte T, c’est-à-dire n’ont pas les diplômes et/ou l’expérience nécessaire (exigés par la Loi Hoguet) pour se présenter et agir comme de véritables professionnels de l’immobilier.

 

Ils interviennent néanmoins sur le marché immobilier… générant ainsi une concurrence déloyale envers les chasseurs immobiliers professionnels et au détriment des acquéreurs qui, n’étant pas alors protégés par la Loi, notamment en terme de rémunération, peuvent se faire abuser.

 

En ce sens, ne relevant pas de la loi Hoguet, ces pseudos chasseurs immobiliers ou chasseurs d’appartements facturent des frais de dossiers, de services et/ou frais de reportage avant même d’avoir trouvé (le cas échéant) un bien immobilier…

 

Du reste, quand bien même ne le cherche t-il pas une fois qu’ils sont rentrés informellement en relation avec leur client - il n’existe pas dans ce cas de mandat tel que la Loi l’exige pour les professionnels -, ils perçoivent une rémunération… alors même que la loi Hoguet interdit ce type de rémunération aux professionnels de l’immobilier qui eux, logiquement, ne peuvent prétendre à une commission qu’une fois leur mission remplie, à savoir - conformément au mandat écrit qu’ils ont signé ensemble - le jour où leur client devient propriétaire suite à la signature d’un acte authentique de vente chez le notaire…

 

Ce qui explique, corrélativement, que les chasseurs immobiliers détenteurs de la Carte T, tout au moins ceux qui exercent leur activité dans le strict respect de la Loi (tel est le cas des chasseurs immobiliers membres de la Fédération Française des Chasseurs Immobiliers -FFCI) n’ont pas recours au frais de dossiers, de services et/ou de reportage précités.

 

Il en va de la protection de l’acquéreur considéré, à juste titre, par le législateur comme un consommateur ne devant pas être abusé.

 chasseur immobilier Haute-Garonne

Voici la question du député :

 

M. André Wojciechowski attire l'attention de M. le ministre du travail, des relations sociales, de la famille et de la solidarité sur la situation juridique de la profession naissante de chasseur d'appartements.

Cette profession, née de l'augmentation du marché de l'immobilier, ne paraît pas entrer dans le champ de la loi Hoguet qui régit les professions de l'immobilier citées par le texte : agents immobiliers, mandataires en vente de fonds de commerce, administrateurs de biens-gérants ; syndics de copropriétés.

Or le « chasseur » d'appartements » agissant comme un prestataire de services n'intervient pas dans la conclusion de la promesse de vente ou l'acte de vente.

L'acheteur et le vendeur s'accordant directement entre eux après son intervention ; il n'y a pas de commission sur le prix de vente ni d'achat, il n'est pas mandataire car il n'y a pas de mandat pour la recherche de la visite.

Cette nouvelle profession est adaptée à l'évolution du marché et à la recherche de produits rares et souvent de haute gamme.

Elle se surajoute donc en amont des professions de l'immobilier existantes.

Il lui demande si, afin de lui permettre un développement harmonieux, de permettre une meilleure protection des professionnels et des clients potentiels, il ne serait pas souhaitable d'en préciser les termes par des textes adaptés.

 

 

Voici la réponse ministérielle :

 

La garde des sceaux, ministre de la justice, fait connaître à l'honorable parlementaire que si la mission du « chasseur de biens » est strictement limitée à l'exécution rémunérée directement par son mandant d'une prestation de recherche d'un bien, cette activité demeure hors du champ d'application de la loi du 2 janvier 1970 et du décret du 20 juillet 1972.

Néanmoins, la pratique démontre que les chasseurs de biens qui effectuent le plus souvent leurs recherches auprès des agences immobilières se rémunèrent par le biais d'un partage de la commission perçue par celles-ci.

Nombre d'entre eux se font conférer un mandat de recherche par le client et proposent leurs services pour la négociation du prix et l'assistance dans les démarches d'acquisition (promesses de vente ou d'achat, signature finale).

Ainsi, les chasseurs de biens se livrent de fait à l'exercice des activités mentionnées à l'article 1er de la loi du 2 janvier 1970 sans parfois être titulaires de la carte professionnelle et donc sans justifier d'une aptitude professionnelle, d'une garantie financière ou d'une assurance de responsabilité civile professionnelle.

Cette situation est préjudiciable tant aux clients qu'aux agents immobiliers régulièrement inscrits.

Si les chasseurs de biens limitent strictement leur activité à l'exécution de la prestation de service que constitue la recherche d'un bien immobilier, il n'y a pas lieu de réglementer cette activité.

Si en revanche, ils se livrent aux opérations d'entremise mentionnées à l'article 1er de la loi du 2 janvier 1970, ils doivent respecter les dispositions de celle-ci ainsi que celles du décret du 20 juillet 1972. À défaut, ils encourent les sanctions prévues par ces textes.