Revue de presse (suite) : Spécial Immobilier


Comme chaque année après l’été, les grands hebdomadaires ou mensuels français (Le Point, Le Nouvel Observateur, L’Express, Capital, etc.) consacrent un numéro spécial à l’immobilier, le plus souvent en déclinant ces numéros ville par ville.

 

2011 n’échappe pas à la règle, à commencer par Toulouse et la Haute-Garonne.

 

Via des exemples d’achats ou de ventes de logement, ces revues dressent un bilan très général du marché de l’immobilier, des prix au m2 par quartiers, des projets à venir, des tendances du moment.

 

Selon L’Express, après un passage à vide en 2008 et 2009, le marché immobilier toulousain connait une embellie en 2011 : « les prix sont partout à la hausse (4% environ). En centre ville, on s’arrache les petites surfaces ». De son côté, le Nord de la ville (quartier des Minimes) connait un certain « embourgeoisement », alors que l’Est (Côte pavée et Argoulet à présent) conserve son « pouvoir d’attraction » et le Sud est « apprécié des étudiants ».

 

De son côté le Nouvel Obs évoque des « prix stables » et une baisse d’activité depuis avril… « seuls les cadres et les retraités profitent d’un marché de l’achat-revente toujours florissant ».

 

Face à ces analyses divergentes… qui croire ?

 

Le juste milieu se situe le plus souvent… à la croisé des ces commentaires trop généraux pour permettre une approche fine du marché.

 

Du reste, plutôt que d’un marché, c’est de micro marchés qu’il faut parler.

 

Au sein d’un même quartier, d’une rue à l’autre, d’un immeuble à l’autre, le prix d’appartements a priori identiques (en terme de surface tout au moins) peut varier (selon l’étage, l’ensoleillement, l’exposition, l’état, etc.).

 

Des tendances lourdes, néanmoins, existent : trouver un logement (produit d’investissement ou résidence principale) s’avère délicat en raison d’une offre relativement faible (constat, bien sûr, non pas théorique mais par rapport à la demande qui ne cesse de croitre tant la pierre fait toujours office de valeur refuge), pour les biens en bon état situés en centre ville (s’agissant des appartements) et au péri-centre (pour ce qui est des maisons).