La LGV - Ligne à Grande Vitesse - Bordeaux-Toulouse  est sur les… rails, tout au moins devrait-il en aller ainsi à compter de 2017 ou 2018 avec pour conséquence un remodelage du paysage urbain, une embellie immobilière pour certains quartiers de Toulouse.

 

En effet, sous l’impulsion du premier Ministre Jean-Marc AYRAULT, son ministre des Transports, Frédéric CUVELIER, a rencontré, hier (mardi 9 juillet 2013), différents élus de la Région Midi-Pyrénées.

 

Et à en croire son président, Martin MALVY, un plan d’investissement, avoisinant les dix milliards d’Euros, devrait voir le jour dans les toutes prochaines années… avec pour horizon de voir cette ligne relier les deux grandes métropoles du Sud Ouest avant 2030.

 

Ce faisant, la ville de Toulouse, autour, entre autre, de l’actuelle gare Matabiau, va devoir repenser les quartiers avoisinants.

 Toulouse transport gare

La modernisation des secteurs concernés - notamment une partie des quartiers Marengo, Bonnefoy, Raisins, Minimes, Bayard - devrait les dynamiser, tout particulièrement en termes immobilier.

 

Situés au péri-centre de la ville, ces quartiers – déjà recherchés en raison même de leur proximité de l’hyper centre – connaitront a priori un succès grandissant et, de fait, une augmentation du prix au m2.

 

A conjoncture économique égale, il en est quasi systématiquement allé ainsi lorsque des infrastructures lourdes - en particulier au niveau des transports en commun - ont vu le jour dans l’agglomération toulousaine (l’arrivée de la ligne B du métro aux Minimes ou Saint-Agne par exemple, auparavant celle de la ligne A à Jolimont ou Saint-Cyprien notamment) et/ou qu’une refonte d’un quartier ou la création d’une nouvelle zone d’habitat dans la ville rose est venue moderniser celle-ci (Compans l’illustre) ou lui permettre de s’accroitre en valorisant des secteurs jusque là quasi vacants en termes de logements (Borderouge par exemple).

 

Aussi, se positionner dès à présent sur les quartiers précités jouxtant Matabiau ne semble pouvoir qu’être une idée judicieuse, tout au moins d’un point investissement.

 

Il en va d’autant plus ainsi que ces secteurs sont (très) proches du centre ville, lequel – que le marché immobilier soit au ralenti ou, au contraire, dynamique – s’avère toujours le plus recherché par les nouveaux arrivants, les toulousains déjà en place, les étudiants, etc. bref par tous les acquéreurs ou locataires potentiels…

 

Bien sûr, eu égard à la finalisation de ce vaste chantier vraisemblablement dans 12 à 15 ans, c’est là une politique d’investissement sur le long terme… mais celle-ci est aussi la plus propice, au final, à une rentabilité significative.