Légèrement remanié, le dispositif Pinel est prolongé jusqu’à fin 2021.

Pour mémoire, ce dispositif de défiscalisation permet une réduction d’impôt sur le revenu aux investisseurs/acheteurs de logements neufs, dans la mesure où ces derniers s’engagent à louer les biens acquis à un prix inférieur à celui du marché, et cela pendant six ans au minimum, pouvant s’étirer ensuite jusqu’à douze années.

Cette aide à l’investissement locatif répond à plusieurs problématiques, notamment en ce qui concerne celles des zones géographiques à fortes tensions locatives.

Elle a pour but d’inciter le développement de logements locatifs accessibles, offrant ainsi aux ménages des prix plus bas et plus attractifs qui correspondent potentiellement à leur budget.

Le changement qui vient s’effectuer cette année concerne les zones.

Recentré sur les zones A, A bis et B, celles qui connaissent une pénurie de logements, le dispositif tend ainsi à favoriser ces dernières.

La loi de finances pour 2018 prévoyait d’ailleurs de sortir les zones B2 et C du dispositif.

Finalement, il a été décidé que les investisseurs en zone B2 pourront toujours bénéficier de l’avantage fiscal si le permis de construire du bien a été déposé au plus tard le 31 décembre 2017.

Rappelons, pour les potentiels investisseurs, que le dispositif Pinel impose des loyers plafonnés, selon les zones géographiques dans lesquelles se trouvent les biens.

Le plafond de loyer Pinel est calculé sur la base de la surface habitable du logement et, de surcroit, un coefficient dont le but est de favoriser les petites surfaces, est également appliqué (via ce calcul, le prix du mètre carré en Pinel est alors obtenu).

Concernant les taux de réduction, ces derniers demeurent également inchangés.

Les investisseurs peuvent ainsi bénéficier de 12, 18 ou 21 % du prix d’achat selon la période d’engagement ; respectivement six, neuf ou douze (à noter qu’en outre-mer, les taux s’élèvent à 23%, 29% ou 32%).

Ces possibilités de défiscalisation étant toutefois limitées par un double plafonnement de l’investissement. Ainsi, le prix d’achat ne doit pas dépasser 5500 euros du m² et le montant total ne peut être supérieur à 300 000 euros.