L’année 2018 arrive à son terme : un petit bilan immobilier s’impose… avant de débuter 2019 et profiter dans l’intervalle de la trêve des confiseurs.

Globalement l’année 2018 aura été un bon cru en matière de vente immobilière, quand bien même trouver un appartement ou une maison à Toulouse s’avère difficile, surtout en centre ville et ses abords les plus proches

En effet, si c’est toujours au cas par cas que doivent s’analyser les différents micromarchés maillant la ville rose et ses environs, la tendance générale, elle, reste identique :

-        un hyper-centre toujours extrêmement prisé (boosté au demeurant pas nombre de travaux urbains ayant contribué à toujours plus l’embellir), où les prix, de fait, reste élevés, surtout pour les « produits » finis, ne souffrant de quasi aucun défaut objectif (emplacement bruyant, mauvaise exposition, parties communes – pour les copropriétés – en mauvais états) et réunissant un maximum de critères recherchés par la majorité des acquéreurs (extérieur, calme, luminosité, place de stationnement, ascenseur en étage, etc.),

-        un péricentre synonyme d’un marché/de marchés moins tendus… à mesure que l’on s’en éloigne lorsqu’on souhaite acquérir un bien, a fortiori si le bien appartient à un parc immobilier correspondant aux années 60 à 70, voire à celui des années 80.

Fondamentalement, cette situation s’explique par le caractère toujours économiquement dynamique de la ville, la mobilité professionnelle en résultant, ainsi que, plus conjoncturellement, par des conditions d’achat plutôt favorables d’un point des prêts bancaires pratiqués tout au long de l’année.

En effet, les taux attractifs pratiqués, à défaut d’inciter forcément tous les acquéreurs potentiels à se lancer dans un projet et profiter de cette aubaine bancaire (que certains acheteurs, n’ayant pas passé le cap, ne manqueront pas de regretter lorsque la courbe actuelle - inévitablement - remontera…), les conditions de financement proposées n’auront pas constitué un frein à l’achat, bien au contraire.

Revers de la médaille, les vendeurs, ayant conscience de cet état de fait et sachant que l’offre s’avérait souvent inférieure à la demande, ont maintenu des prix à des hauteurs élevés… parfois trop cependant.

Car c’est quand même là une réalité, vendre n’aura été possible que sous réserve d’être en phase, côté vendeur, avec le marché spécifique où l’on était propriétaire.

Les soubresauts du marché, son ralentissement en 2014 et 2015 notamment, ont laissé quelques traces… suscité une certaine prudence.

Vendre ou acheter implique donc une connaissance fine du marché, une évaluation juste, idoine, de son bien côté vendeur et une pertinence réelle quant à la faisabilité de son projet d’acquisition côté acheteur.

A n’en pas douter, cette tendance lourde de 2018, déjà bien entrevue en 2017, se confirmera l’année prochaine.

Mais pour l’instant, c’est la période des fêtes qui se profile à l’horizon, un moment de répit en famille pour souffler, se poser et, qui sait, penser/envisager sereinement un projet pour 2019.

A cet égard, Toulouse Immobilier vous souhaite à tous, fidèles lectrices et lecteurs, de profiter au mieux de cette traditionnelle trêve des confiseurs.

Noel Immobilier Toulouse

Et au plaisir, bien sûr, de vous retrouver l’année prochaine… pour toujours plus d’informations immobilières !