Le marché immobilier du neuf à Toulouse au cours du premier trimestre 2012 : soubresaut conjoncturel ou structurel ?


Dans leurs éditions de cette fin de semaine, le journal La Dépêche et la revue ToulEco font état du marché immobilier du neuf à TOULOUSE et en Haute-Garonne au cours du premier trimestre de l’année 2012.

Le même constat est dressé : le nombre des transactions a baissé (qu’il s’agisse des investisseurs ou des accédant en RP : résidence principale) alors que les prix, globalement, se maintiennent.

Pour en savoir plus, se reporter à l’édition du 11 mai du quotidien La Dépêche et à l’édition du 10 mai 2012 du magazine ToulEco.

Cette situation s’explique, entre autres, par un retrait des investisseurs lié à la période d’attentisme engendré par les élections présidentielles et, plus généralement, par une frilosité ambiante qui trouve une explication dans la conjoncture économique actuelle.

Le manque de logements et le besoin (dans l’agglomération toulousaine tout au moins) pour beaucoup de personnes de trouver un appartement ou une maison (les nouveaux arrivants notamment, suite à des mutations professionnelles) reste pourtant significatif.

Afin que le marché de l’immobilier retrouve un réel dynamisme, que ces acquéreurs potentiels trouvent à se loger (et cela dans des prix abordables), il convient que la croissance économique soit au rendez-vous dans les mois à venir.

Avec elle, de nouvelles constructions verront le jour, le nombre de chômeurs diminuera et, ce faisant, la consommation devrait redémarrer.

Ces facteurs qui s’imbriquent, intimement liés, dépendent aussi de l’évolution de la zone Euro, des politiques que les différents états membres (à commencer par l’Allemagne et la France) voudront conduire.

En ces lendemains d'élection présidentielle, il convient donc de patienter encore un peu pour en savoir plus… et, qui sait, apporter en suivant une réponse à la question : le changement est-il pour maintenant... ?