Marché de l’immobilier : explications d'un état de crise et lueur d’espoir à venir.


Rentrée oblige, les revues, magazines et autres périodiques  – généralistes ou plus spécialisés – consacrent des numéros spéciaux ou bien des articles à l’immobilier Toulousain.

C’est habituel en cette période de l'année avec, notamment,  le Nouvel Observateur, L’Express et Le Point.

Ce qui l’est moins, en revanche, par rapports aux dix dernières années écoulées, c’est la teneur du discours, fortement teinté d’inquiétude.

Il est vrai que le contexte économique européen et national n’incite pas à l’euphorie.

Le seuil symbolique des trois millions de chômeurs vient, notamment, d’être franchi…

Les professionnels de l’immobilier ne sont pas, du reste, épargnés.

Ainsi, 5000 emplois dans l’immobilier vont, a priori, disparaître durant l’année 2012, sachant que le nombre d’agences immobilières ayant mis la clés sous la porte seraient déjà de 385 selon les chiffres des grands syndicats de la profession (SNPI et FNAIM).

Sachant que le secteur de l’immobilier dépend fortement de la conjoncture économique, en est un reflet des plus significatifs… le marché de la transaction immobilière affiche, de facto, un net ralentissement (expliquant la crise sus-évoquée de la profession).

Mais il ne s’agit pas d’un ralentissement en termes des prix pratiqués (ces derniers se maintiennent à un niveau élevés, tout au moins dans le centre ville de Toulouse toujours le plus recherché).

C’est le nombre de transactions qui diminue car les vendeurs qui peuvent éviter de se séparer de leurs appartements ou de leurs maisons conservent leur patrimoine (la pierre, en période de crise, demeure une valeur refuge).

Corrélativement, contexte économique défaillant oblige, les embauches se font plus rares… ce faisant, l’accession à la propriété touche un nombre de primo-accédant bien moins important ; par ailleurs, dans un tel environnement, les mutations professionnelles sont également moins nombreuses… donc les acquéreurs potentiels (sachant qu’il s’agit là d’une typologie de « vraies » acheteurs car ayant souvent un besoin urgent de se loger) forcément plus rares.

Ce constant est d’autant plus fort que si les taux bancaires sont historiquement bas, théoriquement attractifs, les conditions pour les obtenir de plus en plus draconiennes (dans la très grande majorité des cas, un apport financier conséquent est désormais exigé)…

De fait, la formule selon laquelle « on (les banques en l’occurrence) ne prête qu’aux riches » n’a semble t-il jamais été autant d’actualité qu’aujourd’hui.

Reste que dans ce marché immobilier quelque peu atone, des opportunités – comme dans toutes les conjonctures – sont possibles.

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Sous réserve d’être très réactif, en recherche d’un bien immobilier correspondant précisément au marché (lequel doit être analysé au cas par cas, quartier par quartier, etc.) d’un point de vue du budget disponible, acquérir un logement qualitatif s’avère tout à fait possible, tout comme en vendre un dans de bonnes conditions sous réserve, là encore, d’être en adéquation avec les spécificités du marché et de cibler la bonne clientèle.

Dans les deux cas, un chasseur immobilier (pour l’achat) ou un agent immobilier (pour la vente) seront utiles… à condition, bien sûr, qu’il s’agisse, dans les deux cas, de professionnels expérimentés, au savoir faire reconnu.

A cet égard, la crise actuelle – si elle n’est guère réjouissante en soi – aura certainement pour mérite de recentrer le marché de l’immobilier autour de professionnels de l’immobilier compétent, soucieux avant tout de conseiller utilement leurs clients, de les accompagner efficacement dans leur projet… plutôt que de leur faire miroiter l’impossible et, ce faisant, générer des insatisfactions...