Billet d’humeur : un marché immobilier encore relativement calme, mais néanmoins à la relance !

 

Le marché immobilier toulousain demeure attentiste avec une double réalité toujours marquée : une demande généralement en baisse couplée à une offre insuffisante en hyper-centre ville ou, au contraire, trop significative à l’extérieur de la ville.

Dans les deux cas, il en ressort un volume de transactions moins important qu’au cours des précédentes années et des prix tirés vers le bas, surtout pour les appartements et les maisons situées à l’extérieur de la ville et, a fortiori, pour les biens localisés en zone rurale.

A cette logique économique qu’impose la loi de l’offre et de la demande vient se greffer un nouveau contexte juridique.

A cet égard, en effet, les notaires sont quasi unanimes : la nouvelle Loi ALUR génère des ralentissements au niveau des transactions, tout au moins s’agissant des ventes de biens immobiliers situés en copropriété qui nécessitent entre autre, désormais, la réunion de nombreuses pièces préalablement à la signature des compromis de vente ; pièces que les syndics ou les propriétaires n’ont pas/plus toujours à disposition.

Reste néanmoins que s’agissant de TOULOUSE intra-muros et des agglomérations avoisinantes, après un mois de mai marqué par des élections, de nombreux ponts et vacances scolaires - toujours synonymes d’activité moins dense -, le moi de juin se montre beaucoup plus dynamique.

Les professionnels de l’immobilier ressentent effectivement, d’une part, un engouement plus fort des acheteurs (moins de frilosité) et, d’autres parts, des vendeurs à présent plus enclins à adapter leurs exigences - en termes de prix - au marché (pour certains par la force des choses s’ils doivent impérativement vendre).

Il en résulte semble t-il un certain redémarrage des transactions qu’il conviendra de confirmer, le cas échéant, avec les chiffres officiels à découvrir après l’été !