Le marché immobilier toulousain à l’orée du déconfinement généralisé : état des lieux et perspectives.

Après une année 2020 et un début d’année 2021 quelque peu chaotique… - quand bien même le marché immobilier de la ville rose n’a pas connu de baisse de prix pour ce qui est du centre ville -, un nouvel horizon voit le jour avec la fin du confinement annoncée par le gouvernement.

Celui-ci débuté le 3 mai dernier va se poursuivre selon un calendrier qui permettra, corrélativement, de re-booster l’activité de transaction immobilière.

Cela va débuter essentiellement le 19 mai prochain - synonyme d’un couvre-feu repoussé à 21h et de la réouverture, entre autre, des commerces -, se poursuivre le 9 juin via un couvre-feu décalé à 23h et l’assouplissement du télétravail, puis le 30 juin avec la fin du couvre-feu.

Cet assemble de mesures, couplé bien sûr avec un nombre toujours plus important de personnes vaccinées (source de sécurité pour tous), va favoriser les mises en ventes d’appartements et de maisons, rendre plus aisées leurs visites, contribuer à créer un climat favorable permettant à tous (vendeurs et acheteurs) de se projeter, d’envisager une vente ou un achat… et enfin, concrètement, de mettre en œuvre celle-ci ou celui-là.

Cette situation sera d’autant plus avérée qu’elle coïncidera à la période la plus dynamique - traditionnellement, hors période exceptionnelle de crise sanitaire - du marché immobilier, à savoir le milieu/fin du printemps et le début de l’été.

Selon nos échanges réguliers avec les professionnels de l’immobilier, en particulier les agences immobilières classiques côté vendeurs (indépendantes ou appartenant à des groupes/franchises, parfois regroupés au sein d’une entité telle que l’AMEPI Haute-Garonne ou le SIA 31, dans les deux cas pour commercialiser des biens immo en exclusivité) et les chasseurs immobiliers côté acquéreur (principalement la Société emblématique toulousaine Domicilium Chasseur Immobilier), mais aussi des promoteurs (locaux, régionaux ou nationaux), des études notariales de la chambre interdépartementale des notaires, des architectes de l'Ordre régional d’Occitanie, des gestionnaires de patrimoines et des courtiers en crédits immobiliers, le marché demeure stable en terme de prix (voire même se trouve être à la hausse dans l’ancien au niveau des quartiers les plus recherchés du cœur historique, en particulier : les Carmes, Saint-Etienne, Capitole/Wilson, Saint-Georges, Dalbade, Quai de Tounis, Saint-Sernin, Chalets, Concordes, Jardin des Plantes, pointe de Saint-Cyprien, etc.) et la demande très forte.

L’engouement pour l’immobilier - valeur sure s’il en est ; a fortiori en période de crise sanitaire, source d’incertitude mais où les ménages peuvent/ont épargné et souhaitent placer de façon sécurisée leur argent, et non encore économique… source d’inquiétude et pour beaucoup peu propice à investir en raison de situation professionnelle fragilisée - est tenace, voire décuplé !

Le fait que les taux bancaires soient toujours très bas, que les banques prêtent à des conditions fort avantageuses (sous réserve toutefois, en règle générale, d’avoir un apport financier et/ou une situation stable ; les primo-accédants pouvant rencontrer de fait, assez souvent, des difficultés pour financer leur projet) participent/expliquent aussi ce contexte immobilier globalement porteur.

Rien n’est bien sûr encore figé dans le marbre et le moral des français, l’évolution de la situation économique générale et du marché de l’emploi en découlant (selon les chiffres du gouvernement, taux de chômage est, actuellement, à la baisse ; quand bien même est-elle légère, c’est là un indicateur très positif…) vont devoir être scrutés à la loupe, mois après mois, pour apprécier, dans la durée, ce qu’il en est réellement.

Il n’en demeure pas moins qu’à l’instant T, les voyants semblent globalement aux verts.

L’arrivée des beaux jours - source cette année d’une plus grande liberté, plus exactement d’une liberté retrouvée… progressivement, à commencer dans trois jours selon le calendrier précité - ne devraient qu’accentuer cet état de fait, tant le moral est un facteur essentiel de l’activité marchande, de la consommation des ménages.

Le secteur immobilier - bien que pour des enjeux beaucoup plus significatifs en termes de prix que ceux associés à la consommation courante des besoins essentiels et/ou celle des loisirs, des besoins secondaires - n’échappant pas à cette règle, à cette donnée économique fondamentale.

Nous ne manquerons pas, comme à l’accoutumée, de vous tenir informé ; si possible au travers d’exemples de vente d’appartement ou de maison et d’achat de bien immobilier (résidence principale ou secondaire, produit d’investissement ou de défiscalisation, etc.).

En attendant, chères toutes et chers tous, gestes barrières à l’appui, continuez à prendre bien soin de vous et de votre entourage !