Dans son édition de vendredi dernier, le Journal Métro consacre un livret spécial à l'immobilier, notamment le marché immobilier Toulousain qui serait marqué par une certaine paralysie.

3 experts expliquent, plus nuancés, qu’en réalité le marché « est hésitant, pas fortement dégradé mais perturbé » (Maître Philippe PAILHES, notaire à Toulouse).

Les ventes ont quelque peu diminué au second trimestre 2011 en raison, notamment, d’une « offre très inférieure à la demande » (Emmanuelle LASSALLE-MICHEL, présidente de la FNAIM Haute-Garonne).

Reste que l’hyper centre ville demeure une valeur refuge et pour les autres quartiers (au-delà des boulevards et de la Garonne) ceux les mieux desservies par les transports en commun s’avèrent les plus prisés dans la mesure où, au quotidien, « ils sont économiquement plus avantageux » (Eric MASSAT, chasseur d'appartement, Société DOMICILIUM).

Métro (les quartiers des Minimes en particulier avec la ligne B) et Tramway (petit à petit apprivoisé par les Toulousains ; le quartier Purpan commence à être concerné) sont ainsi de plus en plus un critère dans le choix des acquéreurs ou des locataires à la recherche d’un logement.

« Il faut en effet pouvoir s’éloigner du centre pour profiter de prix plus avantageux » (Eric MASSAT, chasseur immobilier, Société DOMICILIUM).

Reste qu’il convient de rester optimiste car « la ville rose est portée par son activité économique » et, de fait, « devrait mieux résister à cette crise que d’autres » (Maître Philippe PAILHES, chargé du secteur immobilier à la chambre interdépartementale des notaires de Toulouse).

L’intégralité de l’article : Metro 23 septembre 2011 - L'immobilier Toulousain en pleine paralysie ? Analyse d'expert.