Actu immo : un marché de la transaction quelque peu grippé, mais surtout stabilisé… perspective, peut-être, d'un rebond immobilier global dans les mois à venir !

 

Dans son édition du 3 octobre, l’hebdomadaire Le Point s'’intéresse à la ville de TOULOUSE  avec un cahier spécial immobilier.

 

Selon les différents professionnels interrogés, un certain réajustement des prix semble voir le jour, et cela dans la quasi-totalité des quartiers.

 

En effet, si l’hyper centre ville fait encore figure d’exception dans la mesure où l’offre (qualitative) y est inférieure à la de la demande (les prix s’y maintiennent dont à des niveaux élevés), pour le reste, l’offre de biens étant souvent plus significative que la demande, le marché se caractérise par un ralentissement du nombre de transactions (déjà marqué depuis plusieurs mois) couplée, désormais, à une baisse des prix (essentiellement dans les zones géographiques les plus éloignées du centre ville).

 

Certes, celle-ci n’est pas inconsidérée, ne serait-ce que parce que la ville rose demeure dynamique d’un point de vue économique, que le flux migratoire y est positif (plus de nouveaux arrivants que de départs).

 

Toutefois, il n’en demeure pas moins que si les maisons ou appartements ne sont pas mis en vente au juste prix (sachant que tout logement doit être analysé au cas par cas, quartier par quartier, localisation exacte dans chacun de ces quartiers, typologie de biens, année de construction et état général pris en compte de façon détaillée, etc.), ces biens ne se vendent pas… où alors après d’importantes négociations.

 

Maître PAILHES, de la Chambre interdépartementale des Notaires, résume : « On constate une stabilité globale des prix, avec une bonne cote de l’hypercentre, un sort plus aléatoire des quartiers périphériques et des variations négatives autour de Toulouse ».

 

Eric MASSAT, Chasseur de bien immobilier du Cabinet DOMICILIUM, apporte un élément d’explication : « Les acquéreurs sont exigeants car ils veulent minimiser les risques. Ils veulent vraiment acheter au prix et seulement s’ils ont l’impression de faire une affaire ».

Pour en savoir plus, voir : Le Point du 3 octobre 2013 : Comment profiter de la baisse des prix de l'immobilier.


Un marché en quelque sorte grippé où il est difficile de trouver un logement de qualité, mais qui peut profiter (tant que les prêts demeurent attractifs) aux primo-accédants… qui n’ont pas le souci de vendre un bien acheté il y a quelques années au prix fort et, à présent, parfois difficiles à vendre (pour financer leur nouveau projet) aux mêmes conditions tarifaires.

 

Plutôt que s’en plaindre, dans la durée, ce phénomène de stabilisation du marché et d’un retour à la normale des prix pratiqués semble pouvoir s’avérer être un levier de relance d’un secteur marqué, depuis deux ans environ, par l’incertitude alors même qu’il devait être un moteur de l’économie.