Dans son édition du 1er mai 2011, le journal ToulEco s’interroge sur les lieux où pourraient être envisagées de nouvelles zones de logements à Toulouse et, plus généralement, dans l’agglomération toulousaine.

« Toulouse : quelles nouvelles zones d’habitat pour le futur ?

Où peut-on prévoir les futures zones d’aménagement urbain dans l’agglomération toulousaine ? Créer de nouveaux lieux de vie, des quartiers innovants, bien desservis par les transports, demande une volonté politique et une forte anticipation. Encore faut-il disposer de réserves foncières suffisantes.

Dans la commune de Toulouse, il reste peu de secteurs à urbaniser. Quelques projets d’envergure sont cependant en vue. Au Sud-est, entre le périphérique et Saint-Orens, le secteur de Malepère et Marcaissonne offre de belles perspectives, sur une centaine d’hectares. Entre 3.000 et 4.000 logements pourraient fleurir sur cette ZAC qui devrait être créée en 2011 et qui bénéficiera de la future Ligne multimodale Sud-est (LMSE).

Réserves stratégiques

Autre grande zone tracée sur la carte communale, près de 100 hectares entre Toulouse et Launaguet. « Un projet à plus long terme, reconnaît Daniel Benyahia, adjoint au maire, en charge de l’urbanisme. Je veux le faire avancer plus rapidement que prévu et aboutir à un calendrier le vite possible. » Un programme qui devrait se structurer autour du Boulevard urbain Nord (BUN).

Deux opérations jugées « stratégiques » pour lesquelles la mairie a réservé des terrains qu’elle devra bien sûr racheter progressivement. Enfin, au nord de Borderouge, sur le quartier du Grand Selve, une ZAC de 13 hectares, doit être prochainement aménagée pour accueillir 5 à 600 logements.

Au-delà, Toulouse ne disposera plus de réserves foncières de nature à imaginer de grands programmes.

Une équation intercommunale complexe

« La réflexion doit s’organiser bien sûr en intercommunalité, au niveau de l’agglomération pour envisager l’habitat du futur. Cela s’inscrit dans le Schéma de cohérence territoriale (SCOT) de l’aire urbaine, précise l’élu toulousain. L’équation est complexe. Potentiellement, la région toulousaine dispose de beaucoup de foncier. Mais Il faut tenir compte des plans locaux d’urbanisme, du souci de freiner l’étalement urbain, de la sauvegarde des espaces naturels et du prix du terrain qui détermine beaucoup de choses. Sauf à tout acheter, on ne peut pas planifier à trop long terme. »

A l’échelle communautaire, deux autres projets importants sont dans les tuyaux. Du côté du Canal Saint-Martory, une ZAC de 380 hectares est à l’étude et à Seilh, un programme innovant issu d’un concours européen est annoncé sur les 15 hectares du site de Laubis. En attendant, de nombreuses opérations déjà sur les rails vont démarrer prochainement : ZAC de la Cartoucherie, Izards-Trois Cocus, Pradettes-Bordeblanche, Montaudran Plaine Campus, renouvellement urbain Empalot ».

Au-delà, sans dénaturer l’architecture générale, une des solutions consisterait, aussi, à densifier un peu plus les zones déjà existantes.

Toulouse, en effet, est une ville "basse" en comparaison des autres agglomérations françaises de tailles approximativement similaires.

En toute hypothèse, augmenter le nombre de logements s’avère une réelle nécessité tant l’offre est aujourd’hui insuffisante et, ce faisant, tant les acquéreurs sont en proie à des difficultés pour trouver un appartement, acheter une maison, faire construire, etc. à des prix raisonnables.

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