Toulouse Immobilier

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mercredi 4 mai 2011

Où implanter de nouvelles zones de logements à Toulouse ?


Dans son édition du 1er mai 2011, le journal ToulEco s’interroge sur les lieux où pourraient être envisagées de nouvelles zones de logements à Toulouse et, plus généralement, dans l’agglomération toulousaine.

« Toulouse : quelles nouvelles zones d’habitat pour le futur ?

Où peut-on prévoir les futures zones d’aménagement urbain dans l’agglomération toulousaine ? Créer de nouveaux lieux de vie, des quartiers innovants, bien desservis par les transports, demande une volonté politique et une forte anticipation. Encore faut-il disposer de réserves foncières suffisantes.

Dans la commune de Toulouse, il reste peu de secteurs à urbaniser. Quelques projets d’envergure sont cependant en vue. Au Sud-est, entre le périphérique et Saint-Orens, le secteur de Malepère et Marcaissonne offre de belles perspectives, sur une centaine d’hectares. Entre 3.000 et 4.000 logements pourraient fleurir sur cette ZAC qui devrait être créée en 2011 et qui bénéficiera de la future Ligne multimodale Sud-est (LMSE).

Réserves stratégiques

Autre grande zone tracée sur la carte communale, près de 100 hectares entre Toulouse et Launaguet. « Un projet à plus long terme, reconnaît Daniel Benyahia, adjoint au maire, en charge de l’urbanisme. Je veux le faire avancer plus rapidement que prévu et aboutir à un calendrier le vite possible. » Un programme qui devrait se structurer autour du Boulevard urbain Nord (BUN).

Deux opérations jugées « stratégiques » pour lesquelles la mairie a réservé des terrains qu’elle devra bien sûr racheter progressivement. Enfin, au nord de Borderouge, sur le quartier du Grand Selve, une ZAC de 13 hectares, doit être prochainement aménagée pour accueillir 5 à 600 logements.

Au-delà, Toulouse ne disposera plus de réserves foncières de nature à imaginer de grands programmes.

Une équation intercommunale complexe

« La réflexion doit s’organiser bien sûr en intercommunalité, au niveau de l’agglomération pour envisager l’habitat du futur. Cela s’inscrit dans le Schéma de cohérence territoriale (SCOT) de l’aire urbaine, précise l’élu toulousain. L’équation est complexe. Potentiellement, la région toulousaine dispose de beaucoup de foncier. Mais Il faut tenir compte des plans locaux d’urbanisme, du souci de freiner l’étalement urbain, de la sauvegarde des espaces naturels et du prix du terrain qui détermine beaucoup de choses. Sauf à tout acheter, on ne peut pas planifier à trop long terme. »

A l’échelle communautaire, deux autres projets importants sont dans les tuyaux. Du côté du Canal Saint-Martory, une ZAC de 380 hectares est à l’étude et à Seilh, un programme innovant issu d’un concours européen est annoncé sur les 15 hectares du site de Laubis. En attendant, de nombreuses opérations déjà sur les rails vont démarrer prochainement : ZAC de la Cartoucherie, Izards-Trois Cocus, Pradettes-Bordeblanche, Montaudran Plaine Campus, renouvellement urbain Empalot ».

Au-delà, sans dénaturer l’architecture générale, une des solutions consisterait, aussi, à densifier un peu plus les zones déjà existantes.

Toulouse, en effet, est une ville "basse" en comparaison des autres agglomérations françaises de tailles approximativement similaires.

En toute hypothèse, augmenter le nombre de logements s’avère une réelle nécessité tant l’offre est aujourd’hui insuffisante et, ce faisant, tant les acquéreurs sont en proie à des difficultés pour trouver un appartement, acheter une maison, faire construire, etc. à des prix raisonnables.

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lundi 14 mars 2011

Absence d'affichage du DPE (Diagnostic de Performance énergétique) dans les annonces immobilières : des sanctions sont-elles prévues ?


Des sanctions sont-elles prévues en cas d'absence d'affichage du DPE (Diagnostic de Performance énergétique) dans les annonces immobilières ?

La question et la réponse du Secrétaire d'État auprès de la Ministre de l'Ecologie, du développement durable, des transports et du logement : 

 

Texte de la question

M. Jean Roatta attire l'attention de M. le secrétaire d'État auprès de la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement, chargé du logement, sur le décret à venir relatif à l'affichage de la performance énergétique dans les annonces immobilières de location ou de vente.

La loi portant engagement national pour l'environnement a entériné l'obligation d'afficher, à partir de 2011, la performance énergétique sur les annonces immobilières de logements proposés à l'achat ou à la vente.

Un décret doit bientôt préciser les conditions d'application de cette mesure.

Or le projet de décret ne prévoit aucune sanction propre au non-respect de cette obligation, ce qui risque de nuire à la bonne application de la loi.

Un dispositif généralisé et immédiat de sanction serait donc pertinent.

La sanction doit être extérieure et systématisée afin de ne pas altérer la relation contractuelle loueur-locataire, ou vendeur-acheteur.

Une amende forfaitaire par annonce ne comportant pas d'affichage de la performance énergétique constituerait un dispositif léger, efficace et pérenne.

Cette sanction, en fonction du nombre d'annonces non conformes, permettrait de ne pas pénaliser outre mesure, les particuliers, tout en restant significative.

Cette solution est d'autant plus souhaitable que les professionnels de l'immobilier s'étaient engagés, en mai 2008, à afficher la performance énergétique, ce qui n'a pas été suivi d'effet.

Aussi, il lui demande donc de bien vouloir lui indiquer dans quelle mesure le Gouvernement compte intégrer au décret un dispositif de sanction en cas de non-affichage de la performance énergétique dans les annonces immobilières.


Texte de la réponse

La généralisation de l'affichage de la performance énergétique dans les annonces immobilières au 1er janvier 2011 est prévue par la loi du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l'environnement, dite « Grenelle 2 ».

Elle s'inscrit dans la continuité de la convention d'engagements volontaires signée par les professionnels de l'immobilier en mai 2008.

Cette mesure vise à améliorer, le plus en amont possible, l'information des acquéreurs et loueurs de biens immobiliers, de sorte que la performance énergétique du bien devienne un des éléments constitutifs du choix.

Elle permettra en outre : d'amener le propriétaire à faire réaliser un diagnostic de performance énergétique par un professionnel certifié dès l'annonce de la mise en vente et de la location de son bien immobilier, comme le prévoit déjà la loi ; d'encourager le locataire potentiel à demander le diagnostic de performance énergétique ; d'inciter les propriétaires et les bailleurs à réaliser des travaux d'économie d'énergie ; de valoriser le bien du propriétaire si celui-ci est performant énergiquement.

En cas d'absence d'affichage de la performance énergétique dans l'annonce immobilière, les dispositions de droit commun s'appliquent : au plan civil, le dol (art. 1116 du code civil) peut résulter de la dissimulation d'un fait qui, s'il avait été connu, aurait conduit l'acquéreur à ne pas contracter ou à le faire à un prix moindre (la sanction est la nullité de l'acte ou la réduction du prix) ; au plan pénal, le grief de publicité de nature à induire en erreur (art. L. 121-1 du code de la consommation) peut être relevé par les services des fraudes et faire l'objet des sanctions de l'article L. 213-1 du même code : deux ans de prison et 37 500 EUR d'amende.

Au-delà de ces dispositions, la sanction sera surtout celle du marché immobilier : une annonce présentant des informations incomplètes ne sera pas considérée comme fiable par les candidats à l'acquisition ou à la location.

Cette mesure s'applique aux 600 000 transactions et aux millions de locations réalisées chaque année.


Question n°95911 publiée au Journal Officiel le : 14/12/2010 (page : 13471) - Réponse publiée au JO le : 11/01/2011 (page : 295).

Palais de Justice Toulouse - Droit immobilier

 


mercredi 12 janvier 2011

Installation Obligatoire de Détecteurs de Fumée dans les logements (DAAF), le décret d'application a été pris le 10 janvier 2011.


Nous l’évoquions dans un billet du 21 décembre 2010, la Loi donnant obligation à chaque propriétaire ou occupant d'une habitation d'installer et d'entretenir au moins un Détecteur Avertisseur Autonome de Fumée (DAAF) avait été votée le 9 mars 2010.

Restait à attendre que soit pris le décret d’application ; c’est chose faîte depuis le 10 janvier dernier avec le décret n°2011-36 relatif à l'installation de détecteurs de fumée dans tous les lieux d'habitation.

Ainsi, la présence d'au moins un détecteur de fumée dans les logements français (environ 33 millions)  devra être effective à partir de mars 2015.

En effet, les DAAF concerneront autant les appartements de standing, les biens immobiliers de luxe, les maisons ou appartements hauts de gammes que les logements plus modestes, du studio aux grands appartements, en passant par les maisons, villas de toutes époques et de tous styles.

Pour en savoir plus, voici le texte précité par au Journal Officiel du 11 janvier 2011 : Décret du 10 janvier 2011 relatif à l'installation de détecteurs de fumée dans tous les lieux d'habitation



lundi 10 janvier 2011

Obligation en matière d’annonces relatives à la vente des biens immobiliers : DPE - Classement énergétique des bâtiments



Comme nous l'évoquions dans notre billet du 4 novembre dernier, l'année 2011 débute par une nouvelle obligation en matière immobilière, plus précisément en matière d’annonces relatives à la vente des biens immobiliers.

En effet, la loi n°2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l'environnement (dite Grenelle II), parue au J.O du 13 juillet 2010, a créé l'article L.134-4-3 du Code de la construction et de l'habitation :

« A compter du 1er janvier 2011, en cas de vente ou de location d'un bien immobilier, le classement du bien au regard de sa performance énergétique est mentionné dans les annonces relatives à la vente ou la location, selon des modalités définies par décret en Conseil d'Etat. »

Le Décret n°2010-1662 du 28 décembre 2010 relatif à la mention du classement énergétique des bâtiments dans les annonces immobilières est paru au Journal Officiel du 30 décembre 2010.

Ce texte permet d'améliorer l'information et la sensibilisation du public. Il favorise l'émergence de la valeur verte sur le marché immobilier.

Concrètement, le décret crée une sous-section 2 « Mention de l’étiquette énergie » dans la Section 1 du chapitre IV du CCH, relatif au diagnostic de performance énergétique.

Cette obligation d’affichage ne concerne pas les informations relatives aux émissions de gaz à effet de serre.

La date d'entrée en vigueur du texte est le 1er janvier 2011.

Cette nouvelle disposition concerne :

- les particuliers, agences immobilières, professionnels de l'immobilier, constructeurs et promoteurs, propriétaires bailleurs, professionnels habilités à exercer à titre complémentaire des activités d'entremise et de gestion immobilière

- tous les types de bâtiments : logements, bureaux mais aussi locaux commerciaux, de loisir, etc.

Selon le décret, toutes les formes d'annonces sont visées par ces dispositions, sauf celles relatives aux ventes d’un immeuble à construire visées à l’article L. 261-1 du CCH.

Modalités des annonces dans la presse :

Toute annonce insérée dans la presse écrite devra, à compter du 1er janvier 2011, mentionner la lettre correspondant à l’échelle de référence du classement énergétique prévu par le e) de l’article R. 134-2. Cette mention précédée des mots “classe énergie” doit être en majuscules et d’une taille au moins égale à celle des caractères du texte de l’annonce.

Exemple : « CLASSE ENERGIE : B »

Modalités annonces dans les locaux des professionnels :

Toute annonce affichée dans les locaux des professionnels de l’immobilier, à compter du 1er janvier 2011, fait apparaître le classement énergétique du bien sur l’échelle de référence prévue par le e) de l’article R. 134-2 (étiquette énergie).

Cette mention, lisible et en couleur, doit représenter au moins 5 % de la surface du support.

Elle concernera donc non seulement les annonces présentées en vitrine mais également celles affichées à l’intérieur des locaux.

Modalités annonces sur Internet :

Toute annonce présentée au public par un réseau de communications électroniques à compter du 1er janvier 2011, fait apparaître le classement énergétique du bien sur l’échelle de référence prévue par le e) de l’article R. 134-2 (étiquette énergie).

Cette mention, lisible et en couleur, doit respecter au moins les proportions suivantes : 180 pixels × 180 pixels.

Cette obligation concerne donc non seulement les sites Internet habituels d’annonces, mais également le site Internet des agences.

Annonce immobilière - performance énergétique - chasseur immobilier Toulouse

Voir le Décret du 28 décembre 2010 - Classement énergétique des bâtiments - annonces immobilières

jeudi 23 décembre 2010

Toulouse Immobilier, le regard critique de ToulEco sur l'immobilier toulousain


Dans son dernier numéro (du 17 décembre 2010), ToulÉco le Mag, mène une enquête sans concession sur l’immobilier toulousain.

Ce regard critique sur l’immobilier à Toulouse, assez rare, est à signaler !

Toulouse immobilier - défiscalisation, urbanisme, promoteur

La pression démographique couplée à une vision trop souvent à court terme des autorités publiques en matière d’urbanisme, à des promoteurs réagissant aux « effets de mode » (avec pour conséquence, entre autre, la disparition des maisons toulousaines), à des dispositifs de défiscalisation (loi Scellier aujourd’hui) qui répondent aux besoins de rentabilité des promoteurs et des investisseurs mais pas aux attentes de logements de la population, conduit à des programmes régulièrement synonymes de « quartiers lego », de lieux « déshumanisées », d’un habitat qui se « banalise ».

Caractéristique de nos sociétés dites modernes, l’uniformisation architecturale, la standardisation des villes, n’échappent donc pas à TOULOUSE.

Citant le géographe toulousain Jean COPPOLINI : « l’urbanisme, plus qu’un art, plus qu’une technique, est d’abord et avant tout, une politique », la rédaction de ToulÉco le Mag relève que cette affirmation attend toujours confirmation…

Penser autrement l’immobilier devient une nécessité.