Toulouse Immobilier

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Mot-clé - biens immobiliers

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lundi 18 juillet 2011

Gare Toulouse Matabiau : les changements ferroviaires à horizon 2020, des perspectives pour les investisseurs immobiliers


La gare de TOULOUSE Matabiau va connaître, par étapes, au cours des prochaines décennies, de profonds changements.

Au cœur d'une politique des transports volontariste, le Train à Grande Vitesse, notamment, boostera l’économie locale et, autour d'un vaste projet ferroviaire, c’est l’ensemble du quartier Matabiau/Bayard/Marengo qui devrait connaître un renouveau.

Le réaménagement et la modernisation progressive de cette zone urbaine mérite d’être d’ores et déjà au cœur de la réflexion des investisseurs en recherche d'appartements qui peuvent espérer acquérir des biens immobiliers (actuellement moins chers autour de la gare et avec une offre relativement significative par rapport à d’autres quartiers pourtant moins centraux et moins bien desservis par les transports en commun) à ce jour à des prix abordables et parier sur des reventes ou locations intéressantes très probables.


Le journal ToulEco présente cet important chantier à venir dans un article en date du 14 juillet 2011.

Toulouse transport gare


 

 

lundi 14 mars 2011

Absence d'affichage du DPE (Diagnostic de Performance énergétique) dans les annonces immobilières : des sanctions sont-elles prévues ?


Des sanctions sont-elles prévues en cas d'absence d'affichage du DPE (Diagnostic de Performance énergétique) dans les annonces immobilières ?

La question et la réponse du Secrétaire d'État auprès de la Ministre de l'Ecologie, du développement durable, des transports et du logement : 

 

Texte de la question

M. Jean Roatta attire l'attention de M. le secrétaire d'État auprès de la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement, chargé du logement, sur le décret à venir relatif à l'affichage de la performance énergétique dans les annonces immobilières de location ou de vente.

La loi portant engagement national pour l'environnement a entériné l'obligation d'afficher, à partir de 2011, la performance énergétique sur les annonces immobilières de logements proposés à l'achat ou à la vente.

Un décret doit bientôt préciser les conditions d'application de cette mesure.

Or le projet de décret ne prévoit aucune sanction propre au non-respect de cette obligation, ce qui risque de nuire à la bonne application de la loi.

Un dispositif généralisé et immédiat de sanction serait donc pertinent.

La sanction doit être extérieure et systématisée afin de ne pas altérer la relation contractuelle loueur-locataire, ou vendeur-acheteur.

Une amende forfaitaire par annonce ne comportant pas d'affichage de la performance énergétique constituerait un dispositif léger, efficace et pérenne.

Cette sanction, en fonction du nombre d'annonces non conformes, permettrait de ne pas pénaliser outre mesure, les particuliers, tout en restant significative.

Cette solution est d'autant plus souhaitable que les professionnels de l'immobilier s'étaient engagés, en mai 2008, à afficher la performance énergétique, ce qui n'a pas été suivi d'effet.

Aussi, il lui demande donc de bien vouloir lui indiquer dans quelle mesure le Gouvernement compte intégrer au décret un dispositif de sanction en cas de non-affichage de la performance énergétique dans les annonces immobilières.


Texte de la réponse

La généralisation de l'affichage de la performance énergétique dans les annonces immobilières au 1er janvier 2011 est prévue par la loi du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l'environnement, dite « Grenelle 2 ».

Elle s'inscrit dans la continuité de la convention d'engagements volontaires signée par les professionnels de l'immobilier en mai 2008.

Cette mesure vise à améliorer, le plus en amont possible, l'information des acquéreurs et loueurs de biens immobiliers, de sorte que la performance énergétique du bien devienne un des éléments constitutifs du choix.

Elle permettra en outre : d'amener le propriétaire à faire réaliser un diagnostic de performance énergétique par un professionnel certifié dès l'annonce de la mise en vente et de la location de son bien immobilier, comme le prévoit déjà la loi ; d'encourager le locataire potentiel à demander le diagnostic de performance énergétique ; d'inciter les propriétaires et les bailleurs à réaliser des travaux d'économie d'énergie ; de valoriser le bien du propriétaire si celui-ci est performant énergiquement.

En cas d'absence d'affichage de la performance énergétique dans l'annonce immobilière, les dispositions de droit commun s'appliquent : au plan civil, le dol (art. 1116 du code civil) peut résulter de la dissimulation d'un fait qui, s'il avait été connu, aurait conduit l'acquéreur à ne pas contracter ou à le faire à un prix moindre (la sanction est la nullité de l'acte ou la réduction du prix) ; au plan pénal, le grief de publicité de nature à induire en erreur (art. L. 121-1 du code de la consommation) peut être relevé par les services des fraudes et faire l'objet des sanctions de l'article L. 213-1 du même code : deux ans de prison et 37 500 EUR d'amende.

Au-delà de ces dispositions, la sanction sera surtout celle du marché immobilier : une annonce présentant des informations incomplètes ne sera pas considérée comme fiable par les candidats à l'acquisition ou à la location.

Cette mesure s'applique aux 600 000 transactions et aux millions de locations réalisées chaque année.


Question n°95911 publiée au Journal Officiel le : 14/12/2010 (page : 13471) - Réponse publiée au JO le : 11/01/2011 (page : 295).

Palais de Justice Toulouse - Droit immobilier

 


mardi 30 novembre 2010

Le permis de construire - droit applicable.


Le permis de construire est un document officiel qui autorise la construction ou la rénovation d'un bâtiment à usage d'habitation, industriel ou autre. Il permet une édification pour toute surface hors œuvre brute (SHOB) supérieure à 20 m2. Les constructions nouvelles sont soumises à permis de construire même lorsqu'elles ne comportent pas de fondation.


Depuis le 1er octobre 2007 (mise en application d’un nouveau permis de construire), l'administration doit désormais répondre à la demande de permis dans un délai fixe, de un à trois mois. A défaut de réponse dans les délais, la demande est considérée comme acquise.


Dans quels cas faut-il demander un permis de construire, un permis d'aménager ou faire une déclaration préalable ?


Pour une construction nouvelle :

- l'édification d'une construction nouvelle, de plus de 20 m2 de surface hors œuvre brute (SHOB), est soumise à un permis de construire ;

- les constructions de petites tailles sont soumises à une simple déclaration préalable ;

- les constructions très petites ou temporaires sont dispensées de toute formalité.

 

Pour des travaux exécutés sur une construction existante :

-  les travaux exécutés sur une construction existante sont en principe dispensés de formalité ;

-  toutefois, les travaux les plus importants doivent faire l’objet d’un permis de construire ;

-  d’autres travaux sont soumis à simple déclaration préalable.

 

Pour des aménagements :

- les aménagements sont en principe dispensés de formalité ;

- toutefois, les travaux les plus importants doivent faire l’objet d’un permis d’aménager ;

- d’autres aménagements sont soumis à simple déclaration préalable.

 

Pour les démolitions :

Il faut obtenir un permis de démolir dans les secteurs protégés (secteurs sauvegardés, sites, périmètres de protection des monuments historiques, zone de protection du patrimoine architectural urbain et paysager), les communes peuvent également l'instituer ailleurs.

 

Le recours à un architecte pour réaliser un projet de construction est obligatoire lorsque la surface hors oeuvre nette (SH0N) de la future construction dépasse 170 m2. Si il élabore votre plan, il constitue et dépose le dossier, suit l'instruction et y apporte toutes les modifications éventuelles jusqu'à l'approbation.

 

Les formalités pour monter un dossier :

 

La demande de permis de construire doit être effectuée à la mairie de la commune où est situé le terrain. Vous trouverez les nouveaux formulaires en mairie, sur le site internet de la DDE/DDEA et les déposer ensuite en mairie, soit directement au guichet soit par courrier avec AR.

 

Le dossier de permis de construire doit contenir les plans et pièces suivantes :

- un plan de situation établi à une échelle comprise entre 1/5000 et 1/25000, de format minimum A4 ;

- une notice descriptive du projet accompagnée de deux documents photographiques au minimum ;

- une insertion graphique du projet ;

- le plan de masse du projet dessiné à une échelle comprise entre 1/100 et 1/500 ;

- une vue en plan de chaque niveau à une échelle de 1/50 ou 1/100 (sous-sol, rez-de-chaussée, étage…) ;

- les plans des façades à une échelle de 1/50 ou 1/100 ;

- une ou plusieurs coupes précisant l’implantation du projet par rapport au terrain naturel ;

- les plans de détails des clôtures le cas échéant.

 

Délais d'instruction de la demande d'autorisation ou de permis de construire :

 

Le délai d'instruction de la demande par l'administration figure sur le récépissé remis au demandeur lors du dépôt de son dossier en mairie. Ce délai est fixé à 1 mois pour les déclarations, deux mois pour les permis de construire pour les maisons individuelles et les permis de démolir et trois mois pour les autres constructions. A l'expiration de ces délais, le demandeur obtiendra un accord express. A défaut, l'accord de l'administration sera considéré comme acquis. Quand une consultation est obligatoire et impose un délai supplémentaire (Architecte des Bâtiments de France, commission de sécurité), celui-ci est connu au bout d'un mois et ne peut plus être changé après.

Si le dossier est incomplet, les pièces manquantes doivent être demandées dans le premier mois. Il ne sera plus possible à l'administration de demander une pièce qui ne figure pas sur la liste, pour quelque motif que ce soit.

Une fois le dossier complet réalisé, le permis de construire doit être déposé à la mairie de la commune accueillant le terrain sur lequel la construction est projetée. La mairie délivre alors un justificatif de dépôt sur lequel figure la date, le nom du dépositaire et le numéro d’enregistrement correspondant au permis de construire. Le permis de construire peut aussi être envoyé par lettre recommandée avec accusé de réception. Le dossier de permis de construire est ensuite transmis aux différents services chargés de l’instruction.

 

Publicité du permis de construire :

 

La demande de permis de construire fait l'objet d'un affichage en mairie dans les 15 jours qui suivent son dépôt et reste affichée tout le temps de l'instruction du dossier.


Une fois le permis de construire accordé, il fait l'objet de mesure d'affichage sur le terrain pendant tout la durée du chantier et à la mairie. Ces formalités constituent le point de départ du délai imparti aux tiers pour contester le permis, s'ils estiment que celui-ci leur porte préjudice et est contraire aux règles d'urbanisme.

 

Dans les 8 jours suivants la délivrance expresse ou tacite du permis de construire, la mairie procède à l'affichage d'un extrait du permis de construire durant au minimum 2 mois. S'il n'y a pas eu d'affichage, le recours contre l'autorisation de construire peut être exercé pendant 30 ans.

 

Le bénéficiaire du permis de construire doit afficher un extrait de son permis sur son terrain pendant toute la durée des travaux. Cet affichage prend la forme d'un panneau qui doit être visible sur la voie publique. L'absence d'affichage sur le terrain est punie d'une amende de 5è classe.

 

Déclaration d'ouverture de chantier :


Une fois l'obtention du permis de construire, son titulaire peut entreprendre les travaux. Il doit avertir la mairie du commencement des travaux en effectuant une demande de déclaration d'ouverture de chantier qui doit être fournie en 3 exemplaires.

 

Le commencement des travaux se caractérise par :

- l'installation de palissades autour du chantier,

- l'arrivée du matériel,

- les premiers travaux de terrassement.

Le non-respect de cette formalité est puni d'une amende.


Les travaux doivent impérativement être commencés au plus tard 2 ans suivant l'obtention du permis de construire. Ils ne doivent pas être interrompus pendant plus d'un an. Si les délais ne sont pas respectés, l'autorisation de construire n'est, en principe, plus valable. Mais, elle peut être prolongée pour une durée d'un an si la demande de prolongation intervient 2 mois avant l'expiration du délai de validité du permis de construire (art. R422-10 du Code de l'urbanisme).

 

Travaux qui ne nécessitent pas de permis de construire :

 

Les travaux d'aménagement intérieur dans votre logement ne sont soumis à aucune autorisation administrative, sans toutefois changer sa destination.

 
Ils font l'objet d'une déclaration préalable en mairie : créations de moins de 20 m2 de surface hors œuvre brute, constructions de moins de 2m2 qui ont une hauteur de plus de 12 mètres, etc.

 

Le permis de construire ne concerne que les biens immobiliers. Les biens mobiliers tels que bateaux, péniches, mobil-homes, camping-cars, caravanes, ne sont jamais soumis à permis de construire.

Le stationnement des caravanes, mobil-homes et camping-cars peut, en revanche, être soumis à une déclaration préalable.

 

Recours du demandeur contre le refus d'obtention d'un permis de construire :

 

En cas de refus, vous pouvez modifier votre projet et déposer une nouvelle demande ou engager un recours contre la décision. L'administration doit motiver son refus de manière à vous permettre, si le projet ne respectait pas l'une des règles d'urbanisme (servitudes, coefficient d'occupation des sols (COS), distances, vues, hauteur...), de le modifier pour le mettre en conformité.

 

Si vous êtes demandeur du permis :

 

Vous pouvez effectuer soit un recours administratif qui a pour objet de demander expressément l'annulation d'une décision administrative illégale. Il doit être déposé dans un délai de deux mois à compter de la date de notification de cette décision. Une simple lettre comportant les références du dossier suffit.


Le recours administratif peut être effectué :

- auprès de l'autorité qui a pris la décision (mairie, DDE) ; c'est un recours gracieux. Il doit être formulé par courrier recommandé avec AR dans un délai de deux mois à compter du jour de la notification du refus de permis de construire ;


- auprès de l'autorité détenant un pouvoir hiérarchique sur l'auteur de la décision lorsque celle-ci est prise au nom de l'Etat ; c'est un recours hiérarchique.


Pour saisir le tribunal administratif, l'assistance d'un avocat est fortement recommandée.


Le recours contentieux : il doit être effectué auprès du président du tribunal administratif dont dépend le lieu du projet de construction dans un délai de deux mois à compter de la date de la notification de la décision. Il peut être assorti d'une demande de sursis à exécution de la décision pour que les effets de celle-ci soient suspendus jusqu'à ce que le juge ait statué.

 

Si vous êtes un tiers à l'égard du projet :


Vous pouvez effectuer un recours gracieux. La défense de vos droits à l'égard du projet se fait :


- soit par un accord amiable avec le constructeur ;


- soit devant le tribunal civil seul compétent en ce domaine.

 

Construire sans permis :

 

Le manquement à l'obligation légale d'obtenir un permis de construire ou une déclaration préalable de travaux constitue un délit pénal aux termes de l'article L.480-4 du Code de l'urbanisme.

 

Dès que la maire a connaissance d'une construction sans permis, il est tenu de dresser un procès-verbal de l'infraction, de prendre un arrêté interruptif de travaux et d'en transmettre, sans délai, copie au procureur de la République.

 

Le délit pénal est constitué si les travaux sont engagés ou se poursuivent après l'annulation du permis.

C'est le juge correctionnel qui fixe la sanction :

- une amende comprise entre 1 200 euros et un montant qui ne peut excéder, soit, dans le cas de construction d'une surface de plancher, une somme égale à 6 000 euros par mètre carré de surface construite, démolie ou rendue inutilisable au sens de l'article L.430-2, soit dans les autres cas, un montant de 300 000 euros ;

- un emprisonnement de 6 mois à 2 ans ;

- le cas échéant, démolition et remise en état, éventuellement sous astreinte (75 euros par jour de retard au maximum).

En cas de non-respect, le Maire ou le Préfet peuvent faire effectuer les travaux aux frais du contrevenant. 


Pour plus d'informations, voir également le site officiel de l'Administration française : http://vosdroits.service-public.fr/particuliers/F1986.xhtml