Toulouse Immobilier

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Mot-clé - urbanisme

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mardi 3 mai 2011

Caractéristique de l'architecture locale, les maisons « Toulousaines » sont au coeur des débats : entre protection du patrimoine et nécessité de construire des logements...


Les « Toulousaines », maisons typiques du centre ville de Toulouse et de certains quartiers attenants sont au centre des débats.

Très recherchées par les particuliers en raison de leur charme (briques et galets, jardin, authenticité, etc.), ces maisons le sont également par certains promoteurs qui les font disparaître pour utiliser un maximum de foncier (également très recherché à Toulouse) pour leurs nouveaux programmes (dans les deux cas, mais surtout pour les particuliers en quête d'un logement, le recours à un spécialiste de la recherche immobilière - chasseur immobilier - est, du reste, une solution efficace).

Le quotidien régional La Dépêche et le journal du web ToulEco viennent ainsi, en l’espace d’une semaine, de mettre en avant ces maisons, la protection que s’efforcent de mettre en place les associations et pouvoirs publics, les enjeux en termes de patrimoines et de problématiques d’urbanisme posés.

Pour La Dépêche, se reporter à l'édition du 25 avril dernier : Les "Toulousaines" sous haute protection.

Pour le journal ToulEco, voir l'édition du 2 mai dernier : Le Monopoly des promoteurs sur les maisons toulousaines.

Toulouse centre Capitole - www.domicilium.fr


mercredi 20 avril 2011

Droit - question au Sénat : Responsabilité de la commune en cas de fourniture de renseignements inexacts concernant l'urbanisme.


Sénat.

Question d’un sénateur et réponse ministérielle à propos de la responsabilité d’une commune en cas de fourniture de renseignements inexacts à un particulier concernant l'urbanisme.

 

Question écrite n° 15670 de M. Jean-Louis Masson (Moselle - NI) publiée dans le JO Sénat du 21/10/2010 - page 2721 :

M. Jean Louis Masson attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales sur le cas où le maire et ses services municipaux ont fourni à un particulier des renseignements inexacts concernant l'urbanisme. Si le particulier concerné subit de ce fait un préjudice, il lui demande si la responsabilité de la commune peut alors être engagée pour le versement de dommages et intérêts.

Question transmise au Ministère chargé des collectivités territoriales

 

Réponse du Ministère chargé des collectivités territoriales publiée dans le JO Sénat du 13/01/2011 - page 70 :

La responsabilité de la commune peut être engagée dans le cas où la transmission de renseignements inexacts en matière d'urbanisme aurait causé un préjudice. La jurisprudence administrativea ainsi été amenée à se prononcer sur les conséquences relatives à la délivrance d'un certificat d'urbanisme erroné ou incomplet, d'autant plus que les informations contenues dans un certificat d'urbanisme ont pour effet de conférer des droits acquis, malgré d'éventuelles modifications des règles d'urbanisme, conformément aux dispositions de l'article L. 410-1 du code de l'urbanisme.

La responsabilité de la collectivité qui a procédé à la délivrance du certificat d'urbanisme peut ainsi être engagée lorsqu'un préjudice résulte d'un certificat d'urbanisme qui omet des indications importantes ou comporte des indications inexactes (CAA de Lyon, 8 juillet 2008, req. n° 06LY00758 ; CE, 7 mai 2007, req. n° 282311 ; CAA de Marseille, 1er avril 2004, req. n° 98MA00204 ; CE, 13 novembre 2002, req. n° 230289 ; CE, 3 octobre 1990, req. n° 96666 ; CE, 24 juin 1988, req. n° 63019).

La responsabilité de la commune peut également être engagée lorsqu'une simple note de renseignement, dont la délivrance est facultative, a causé un préjudice en raison de son caractère erroné ou incomplet (CE, 27 juillet 2001, req. n° 212050 ; CAA de Nantes, 30 septembre 1998, req. n° 96NT01265).

Il convient cependant de souligner que la responsabilité de la commune peut être atténuée lorsqu'en dépit des informations erronées mentionnées dans un certificat d'urbanisme, l'acquéreur d'un terrain ne pouvait ignorer les particularités du site au regard de sa qualité de professionnel de l'immobilier (CE, 7 mai 2007, req. n° 282311).

En tout état de cause, la responsabilité de la collectivité qui a procédé à la transmission de renseignements incomplets ou erronés n'est pas engagée en l'absence de preuve d'un lien de causalité avec le préjudice allégué (CE, 12 mars 1990, req. n° 67060 ; CE, 17 octobre 1986, req. n° 59260 ; CE, 7 février 1986, req. n° 53618).


jeudi 23 décembre 2010

Toulouse Immobilier, le regard critique de ToulEco sur l'immobilier toulousain


Dans son dernier numéro (du 17 décembre 2010), ToulÉco le Mag, mène une enquête sans concession sur l’immobilier toulousain.

Ce regard critique sur l’immobilier à Toulouse, assez rare, est à signaler !

Toulouse immobilier - défiscalisation, urbanisme, promoteur

La pression démographique couplée à une vision trop souvent à court terme des autorités publiques en matière d’urbanisme, à des promoteurs réagissant aux « effets de mode » (avec pour conséquence, entre autre, la disparition des maisons toulousaines), à des dispositifs de défiscalisation (loi Scellier aujourd’hui) qui répondent aux besoins de rentabilité des promoteurs et des investisseurs mais pas aux attentes de logements de la population, conduit à des programmes régulièrement synonymes de « quartiers lego », de lieux « déshumanisées », d’un habitat qui se « banalise ».

Caractéristique de nos sociétés dites modernes, l’uniformisation architecturale, la standardisation des villes, n’échappent donc pas à TOULOUSE.

Citant le géographe toulousain Jean COPPOLINI : « l’urbanisme, plus qu’un art, plus qu’une technique, est d’abord et avant tout, une politique », la rédaction de ToulÉco le Mag relève que cette affirmation attend toujours confirmation…

Penser autrement l’immobilier devient une nécessité.


lundi 6 décembre 2010

Urbanisme : bientôt plus de densité imposée aux promoteurs immobiliers et de clarté en matière de Taxes.

Urbanisme : bientôt plus de densité imposée aux promoteurs immobiliers et de clarté en matière de Taxes.

Deux mesures phares devraient prochainement révolutionner le monde de l'urbanisme, à la fois en imposant aux promoteurs immobiliers le paiement d'une taxe visant à réduire l'étalement urbain, mais aussi en simplifiant les différentes taxes en vigueur en matière d'aménagement pour n'en faire qu'une.

Tout d'abord, dès 2013, la loi pourrait permettre aux élus qui le souhaitent de mettre en vigueur sur leur territoire un versement pour sous-densité (VSD) imputable aux promoteurs immobiliers qui n'atteindraient pas le seuil minimal de densité fixé dans le plan local d'urbanisme (PLU).

La consommation d'espace serait ainsi optimisée, sans pour autant aboutir à la création de barres d'immeubles assure l'association des communautés de France.

En outre, une taxe d'aménagement (TA) pourrait se substituer aux 8 taxes et 9 participations en vigueur (taxe locale d'équipement, taxe départementale des espaces naturels sensibles, etc.).

Mise en œuvre d'office dans les communes dotées d'un plan local d'urbanisme ou d'un plan d'occupation des sols (POS), la TA - partagée entre les communes et les départements - sera assise sur la valeur du mètre carré construit, avec quelques aménagements.

Le paysage réglementaire serait donc considérablement simplifié en matière d'urbanisme. 

Voir l’information en date du 3 décembre 2010 sur le portail des Professionnels Territoriaux : http://www.territorial.fr/  -  Urbanisme : bientôt plus de densité et de clarté.  

A priori, s'agissant de la première mesure, ce serait là une évolution positive, mais en pratique, quel promoteur ne cherche pas déjà à atteindre un seuil... maximal de densité fixé par le PLU dont dépend son futur programme... 

Le manque de foncier étant tel et, de fait, les prix au m2 du foncier non bâti très élevés (notamment dans le centre des villes, comme c'est le cas à TOULOUSE) , d'un seul point de vue de rentabilité économique, les promoteurs sont "obligés de maximiser  ce que leur permet les PLU qui encadrent, souvent, de façon trop restrictive leur projet. 

Densifier plus... chaque promoteur doit certainement être le premier à vouloir souscrire à cette idée pour sa future promotion... encore faut-il que les PLU le leur permettent.  

La vraie problématique aujourd'hui n'est-elle pas la recherche de foncier (les responsables développement des grands groupes de promotions immobilières recourent, du reste, souvent à des chasseurs immobiliers pour satisfaire leurs besoins) et son acquisition à des prix économiquement viable ?