Toulouse Immobilier

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mercredi 21 mars 2012

Vente d'une résidence principale et de ses dépendances : exonération ou pas de l’impôt sur la plus-value ?

Droit Immobilier – vente d’une résidence principale et de ses dépendances : de la question sous-jacente de l’impôt sur la plus-value.


Dans le cadre de la vente d’un ensemble immobilier, il peut être judicieux pour le propriétaire, d’un point de vue du prix final et global encaissé, d’envisager de séparer la résidence principale et certaines dépendances qui y sont jusque là rattachées.

Il peut en aller ainsi lorsque la configuration des lieux et les biens immobiliers disponibles rendent attractives, en tant que telles, les dites dépendances (par exemple car elles ont été aménagées et, dans l’absolu, peuvent en soi constituer un logement).

Se pose alors la question de la plus-value (liée donc à une éventuelle vente dissociée).

En effet, en vendant la maison - résidence principale (dont on sait qu’elle est exonérée d’impôt sur la plus-value) - à un acquéreur et la dépendance (transformée en logement dans notre exemple) à un autre acheteur, le propriétaire est-il également exonéré de plus-value sur la vente de cette dépendance ?

L’administration fiscale a eu l'occasion, à plusieurs reprises, de préciser que la circonstance qu’une vente d’un bien immobilier soit réalisée auprès d'acquéreurs distincts ne fait pas obstacle au bénéfice de l'exonération de la plus-value (au titre de la résidence principale et de ses dépendances), « toutes conditions étant par ailleurs remplies ».

Lesquelles conditions - qui gravitent autour de la notion de dépendance dite immédiate et nécessaire à la résidence principale - sont déterminées dans le Bulletin Officiel des Impôts sous la référence que voici : BOI 8 M-1-04, Fiche 2, §34 notamment




mercredi 14 mars 2012

Propriétaires : c’est le moment de vendre pour profiter des acquéreurs en recherche d’un logement !


Propriétaires : le moment de vendre pour profiter des nombreux acquéreurs en recherche d’un logement !

 

Dans son édition de la semaine consacrée à l’actualité immobilière, le magazine économique ObjectifNews débriefe sur le salon de l’immobilier qui vient de se tenir à Toulouse du 9 au 11 mars dernier.

Si les visiteurs ont été un peu moins nombreux que lors de l’édition 2011, il s’agissait souvent, en revanche, de vrais acquéreurs, porteur d’un projet, soucieux de renseignements concrets pour mener à bien l’achat de leur futur logement.

L’article peut être lu dans l’édition du 12 mars 2012 de ObjectifNews.

 briques toulouse ville rose

De fait, lorsque l’on est propriétaire (d’une résidence principale ou d’une résidence secondaire et/ou d’un appartement qui avait été acquis dans le cadre d’un investissement), il est peut-être judicieux de profiter de ce contexte d’une « pénurie » de l’offre pour vendre facilement et dans de bonnes conditions financières son bien…

En effet, si le marché de l’immobilier manque de dynamisme - les transactions y sont moins nombreuses - cela ne s’explique pas par l’absence d’acheteur, mais par une offre insuffisante… donc, ce faisant, par des prix tirés vers le haut dans les zones géographiques prisées (à commencer par le centre ville de Toulouse).

Cela devrait évoluer avec le printemps qui arrive (traditionnellement générateur de nouveaux départs et résolutions) et, dans quelques semaines, par les dissipations des incertitudes actuelles liées aux résultats de l’élection présidentielle à venir.

De façon structurelle l’offre immobilière fera certes encore défaut (une politique volontariste des pouvoirs publics doit être menée en la matière), mais les particuliers propriétaires seront néanmoins, eux, plus enclins à lancer leurs projets qui tendent à rester, pour l’instant, en suspend.

Et ils auront raison… car les acquéreurs sont là.

Eu égard à ce contexte, il est difficile pour ces derniers de trouver un appartement ou une maison correspondant exactement à leur attentes (d’où le recours pour beaucoup à un chasseur immobilier), mais ils sont motivés.

La pierre rassure et l’achat d’une résidence principale demeure toujours une priorité pour une majorité de français... les toulousains n'échappent pas à cette "règle" !