Acquérir un appartement à Toulouse : l'aide Premier Logement du Conseil Municipal destinée au primo accédant.
Acquérir un logement devient de plus en plus délicat tant l’offre est insuffisante dans le centre ville toulousain s’agissant d’appartements qualitatifs.
La conjoncture, à la fois économique et politique, l’explique.
Au-delà, et surtout, acheter un bien immobilier implique aussi d’avoir un budget suffisant, de trouver un organisme bancaire capable de financer son projet.
Et les banques, si elles prêtent, le font en attachant une très grande importance au profil de leurs clients, à leur taux d’endettement, à la pérennité de leur emploi, à leur apport personnel (lorsqu’il en existe un… ce qui est largement préférable actuellement), etc.
Autant de critères qui ont toujours existé, mais qui sont évalués avec une attention plus ténue… rendant, de fait, les fiancements plus difficiles.
Néanmoins, à l’heure actuelle, en termes de taux d’intérêts, les prêts bancaires demeurent intéressants et, s’agissant des primo accédants, il faut savoir que la Mairie de TOULOUSE a décidé de mettre en place un nouveau dispositif d’aide à l’accession sociale à la propriété.
Cette décision du Conseil Municipal en date du 1er avril 2011, qualifiée d’aide « Premier Logement », consiste en un prêt sans intérêt (remboursable sur 10, 12 ou 15 ans) qui vise les toulousains remplissant trois grandes conditions :
- être primo accédant, donc devenir propriétaire pour la première fois (à l’exception des personnes handicapées ou de personnes séparées),
- résider dans la ville Rose depuis au moins une année au jour de la demande,
- ne pas dépasser un certain plafond de revenus (20 388 € annuel pour une personne ; 27 227 € annuel pour deux personnes, etc.).
L’idée de la municipalité est de favoriser l’accession à la propriété pour les personnes ou ménages dont les revenus demeurent modestes, tout en privilégiant une politique de la ville génératrice d’une mixité sociale effective.
Pour bénéficier de cette mesure (qui se substitue au complément de la Mairie relatif au prêt à taux zéro), il convient également que cette future résidence principale soit un logement ancien de plus de 14 ans, ou bien un logement neuf situé en zone de renouvellement urbain (secteur GPV).
Par ailleurs, il ne faut pas dépasser un taux d’endettement de 33 % (aide de la ville et assurance incluse) et le nouveau propriétaire se doit d’occuper sa nouvelle habitation pendant toute la durée du prêt (dans le cas contraire, ledit prêt devrait être immédiatement remboursé).
Quand bien même un re-dynamisme profond du marché immobilier ne pourra passer que par une construction de logement, une baisse du chômage, une croissance économique de retour, cette aide financière municipale ne doit donc pas être négligée par ceux qui souhaitent devenir propriétaires… et dont les revenus, jusque là, s’avèrent trop juste pour trouver la « perle rare ».
Cette étape de la recherche d’un bien immobilier est, bien sûr, fondamentale et implique, du reste, une connaissance fine du marché, une capacité à l’explorer rapidement et de façon la plus exhaustive possible, une connaissance également des prix pratiqués, un savoir faire pour évaluer à leur juste mesure les appartements susceptibles de convenir et, ce faisant, de les négocier de façon stratégique.
Autant de compétences qu’un professionnel immobilier de la recherche d’appartement pourra mettre au service d’un acheteur face à son premier achat… mais qui ne sera efficace qu’à la seule condition que le budget alloué au projet soit en adéquation avec la réalité du marché, analysé au cas par cas.
Cette aide municipale dite du Premier Logement devrait donc y contribuer et inciter ainsi de nombreux premiers acquéreurs à se lancer dans un achat immobilier.