Dans
un numéro spécial sur l’immobilier du mois de septembre dernier, le mensuel
Capital a consacré un article aux chasseurs immobiliers aussi dénommés chasseurs
d’appartements, chercheurs de biens immobiliers ou encore coachs immobiliers).
Un
certain nombre d’informations sur cette activité relativement nouvelle en
France y figure… elles sont à rectifier d’urgence !
Parmi elles :
- « Si certains descendent à 200000 euros,
mieux vaut disposer d’au moins 300000 euros pour un service sur mesure… ».
Selon les villes, le type de clientèle visé, il va de soit que cette
information est erronée.
Ce
qui est vrai à PARIS (et encore des nuances existent aussi dans la Capitale
entre les différents chasseurs immobiliers) ne l’est pas forcément en
province.
Les
prix immobiliers pratiqués n’étant pas les mêmes, des recherches autour de
100 000 Euros (voire moins) sont fréquentes en province. Par exemple des
investisseurs à la recherche d’un studio, T1 ou T2 (selon les quartiers) pour
de la location à des étudiants (ou pour leurs enfants étudiants).
A
Toulouse ainsi, la Société DOMICILIUM - chasseur immobilier historique et
numéro 1 dans la ville rose et en Haute-Garonne - recherche toutes catégories
d’appartements, y compris des petites surfaces dans l’hyper centre ville ou autour
des campus notamment.
De
la même manière, en première couronne ou deuxième couronne de Toulouse, nombre
d’appartement (T3 ou T4) ou de petite maison peuvent se trouver dans des
budgets oscillant entre 200 000 Euros et 300 000 Euros.
Là
encore, tout dépend du style de bien immobilier souhaité, de l’époque de
construction, de sa localisation exacte, de son état général, de son
environnement, de la proximité ou non des transports en commun, etc.
- Autre erreur… :
« N’attendez pas du chasseur qu’il négocie un rabais avec le vendeur, ce n’est pas son job ».
C’est exactement l’inverse.
La
connaissance du marché de l’immobilier du chasseur d’appartement, son
expertise, ses outils et son expérience font qu’il négocie au mieux les
intérêts de son client acquéreur…
Du
reste, ce savoir faire général - le chasseur immobilier (tout au moins celui
qui est détenteur de la Carte T, qui travaille conformément à la Loi Hoguet,
avec un mandat de recherche, qui n’est rémunéré qu’à l’accomplissement de sa
mission, etc.) est un professionnel du
marché - est une des raisons pour lesquelles les acheteurs recourent à un
chasseur immobilier.
Véritable
conseil et coach immobilier, celui-ci défend les intérêts de son client dans la
globalité de son projet… jusqu’à ce que ce dernier devienne propriétaire.
- Certains chasseurs
demandent des « frais de dossier ».
Nouvelle
(grave) erreur… Toute transaction immobilière via l’intermédiaire d’un
professionnel de l’immobilier est régie par la loi Hoguet et son décret d’application.
Or
cette législation impose, entre autre, qu’aucune rémunération, de quelque
nature que ce soit, ne peut être perçue en dehors des honoraires contractualisés
dans un mandat de recherche écrit et dus, uniquement, le jour de la signature
de l’acte authentique chez le notaire.
Dans l'intérêt des acquéreurs que le législateur entend logiquement protéger de
pratiques abusives, tous frais dits de dossier, de reportage, de visite, etc.
sont donc strictement interdits.
Les
chasseurs immobiliers membres de la Fédérations Française des Chasseurs
immobiliers (FFCI), tel que, à TOULOUSE, la Société DOMICILIUM - chasseur immobilier
en Haute-Garonne -, respectent scrupuleusement cette législation.